Toulon, France, Mercredi 12 Juillet i 2019

Sabrina : Père Alexis Wiehe, vous êtes né à l’Ile Maurice et aujourd’hui vous êtes le curé archiprêtre de la cathédrale de Toulon en France. Comment s’est fait ce cheminement? Comment est-ce que ce petit garçon Mauricien se retrouve à vivre désormais en France et être le curé d’une cathédrale?

Père Alexis : C’est un grand mystère, parce que je n’ai d’explication rationnelle. C’est Dieu qui conduit les pauvres pécheurs et qui appelle qui Il veut, comme Il veut. On le voit déjà dans l’Évangile et cela continue encore aujourd’hui, puisqu’Il est venu me chercher dans mon Ile Maurice natale, pour me demander de Le suivre.

J’ai été accueilli dans le diocèse de Toulon en 2000, alors que j’étais déjà séminariste et pensais rester ici quelque temps, quelques années pour ensuite repartir vers l’Ile Maurice, ce qui était mon désir. Finalement le Seigneur en a décidé autrement, puisque cela fait maintenant 18 ans que je suis dans Le Var, 15 ans que je suis prêtre et que mon évêque, Monseigneur Dominique Rey, qui m’a ordonné. C’est lui qui m’a accueilli ici, m’a nommé à la cathédrale il y a cinq ans. Il n’y a donc aucune explication rationnelle dont je pourrais justifier. Simplement je le constate, j’essaie de répondre à l’appel du Seigneur.

Sabrina : Vous vivez dans un diocèse qui est quand même extrêmement dynamique. Aujourd’hui, le diocèse de Toulon fait partie des «diocèses missionnaires», alors que malheureusement il y en a quelques-uns qui sont un peu des diocèses, pour plaisanter, des «diocèses gestionnaires». C’est une chance, mais c’est beaucoup de travail, beaucoup de choses à faire… Comment voyez-vous cela et quelles sont vos activités?

Père Alexis : En fait, ce diocèse est missionnaire parce qu’on a eu la chance d’avoir plusieurs évêques inspirés qui se sont succédés, jusqu’à Mg Rey. Il y a eu deux de ses prédécesseurs qui ont été particulièrement inspirés.

En 1965 il y a eu la consécration au Cœur Immaculé de Marie et l’évêque de l’époque, alors qu’une crise commençait en France, a demandé à tous les prêtres d’être rattaché à une famille spirituelle, une famille religieuse. Il a insisté sur la qualité dans les prières. Il a accueilli des communautés nouvelles à l’époque déjà et il a préparé l’ouverture d’un séminaire diocésain qui, aujourd’hui, est le séminaire en France où il y a le plus de vocations, alors que certains séminaires ferment.

On est sur une terre qui est une terre féconde, grâce à de saints évêques qui ont été présents ces dernières décennies. Mais aussi, une terre qui a été ensemencée par Sainte Marie Madeleine qui est venue ici, dans ce diocèse, où elle a terminé sa vie. Apôtre des apôtres. Par la présence d’un monastère qui rayonne, plusieurs monastères, évidemment, mais je pense particulièrement au monastère de La Verne qui a été fondé au Vème siècle, qui est aujourd’hui rattaché au diocèse et qui a été une pépinière de vocations. Il y a 44 saints du calendrier qui sont passés par ce monastère. On a eu l’apparition de la Vierge Marie à Cotignac, il y a 500 ans. Une apparition de Saint Joseph… La terre de ce diocèse a été une terre bénie, qui nous permet effectivement aujourd’hui de pouvoir être plus facilement mobilisés pour la mission. Ce dynamisme missionnaire aujourd’hui est possible par les évêques que nous avons eus. Dans le séminaire qui a ré-ouvert en 1983, à une époque où l’on n’était plus dans la logique de fermer les séminaires mais de les regrouper, ce qui s’est avéré être un échec. On accueille des communautés nouvelles, alors que peu de diocèses souhaitaient le faire… Donc tout cela a, aujourd’hui créé un terreau permettant une certaine créativité missionnaire. Mais il faut reconnaitre que cette créativité missionnaire ne porte pas de fruits absolument impressionnants et dont on pourrait se vanter, puisqu’on reste partout à se réjouir quand on a quatre catéchumènes qui cheminent et qui vont être baptisés ou quand on a des recommençant qui arrivent… Ce sont des fruits que nous voyons et dont nous nous réjouissons, mais je dirais que nous sommes dans un climat où nous avons cette culture diocésaine qui favorise la collaboration entre différents styles de personnes, de prêtres, de communautés… Différentes écoles de spiritualité… Donc une collaboration qui peut se vivre par la communion et en même temps enracinée dans la prière et l’ouverture pour la mission. Nous bénéficions d’un terreau particulièrement bénit, fécond et c’est une grâce.

Sabrina : Alors vous avez la chance d’être dans ce diocèse aussi dynamique mais vous avez une relation tout à fait filiale avec votre évêque.

Père Alexis : Bien sûr. Mg Rey est celui qui m’a accueilli ici en 2001, alors que j’étais moi-même en difficulté. Mg Rey m’a fait cette grâce de m’accueillir vraiment comme un père, alors que je voyais bien que ce n’était pas le bon moment pour rentrer à l’Ile Maurice et, effectivement, cette relation particulière, cette relation filiale, est d’une part dans l’accueil généreux qu’il a eu à mon égard, mais aussi dans le fait qu’il m’ait ordonné puisque c’est vraiment un acte d’enfantement aussi par le sacrement! Il m’a toujours renouvelé sa confiance. C’est ainsi qu’il m’a confié la cathédrale aujourd’hui. Je suis très content de cette collaboration où l’on sent cette confiance qui facilite les choses, de façon à ce que chacun puisse trouver sa place, en lien les uns avec les autres, puisque dans l’équipe pastorale qui est la mienne, nous sommes six prêtres, des religieux et des consacrés… Nous sommes une quinzaine à partager la même mission.

Sabrina : En quoi consiste le rôle d’un curé de cathédrale ? Est-ce pareil à une paroisse ou est-ce différent?

Père Alexis : Il y a deux types de cathédrales en France: les cathédrales qui sont assimilées à des sanctuaires, dans ce cas le responsable est un recteur et d’autres cathédrales qui ont un territoire paroissial – à ce moment-là, le responsable est un curé. On va éventuellement lui donner le titre d’archiprêtre pour le récompenser, le féliciter, l’encourager…

Nous sommes dans une paroisse qui est assez particulière, puisqu’il s’agit d’une paroisse-cathédrale, dont le territoire correspond au centre-ville de Toulon. Avec une population très dense, une belle diversité dans la population locale et en même temps de par le fait que ce soit l’église-mère du diocèse, nous avons beaucoup de célébrations diocésaines dans cette cathédrale. Elles sont sous la responsabilité du curé, en tout cas pour veiller au bon déroulement de ces événements diocésains.

Cette cathédrale, qui est l’église la plus ancienne de la ville et même presque du département, est une sorte de repère auquel tout le monde est très attaché. Nous avons beaucoup de gens de passage qui viennent prier la journée, donc il y a une permanence aux confessions et à l’Adoration toute la journée, pour répondre aux attentes des fidèles. La cathédrale a plusieurs facettes, à la fois le fait d’être l’église-mère du diocèse et d’être l’église de l’évêque – c’est son aspect principal. Le fait de vivre aussi comme un sanctuaire marial et d’être une paroisse avec un curé, qui a aussi la charge de prendre soin, non seulement d’une communauté qui se ressemble, mais aussi d’un territoire qui lui est confié.

Sabrina : Combien de paroissiens avez-vous officiellement?

Père Alexis : Quand on aime on ne compte pas! On ne va pas commencer à répertorier, mais c’est une paroisse qui a à peu près 500/600 personnes qui participent aux messes dominicales! Avec une particularité aussi, parce que c’est la cathédrale et parce qu’elle est aussi un peu comme un sanctuaire. Toutes les personnes qui fréquentent la cathédrale lors des messes dominicales ne sont pas du centre-ville. Certaines ne sont pas du territoire paroissial et parmi elles, il y a beaucoup de personnes de passage, qui viennent d’une manière assez irrégulière.

Sabrina : Est-ce que, par exemple, le diocèse du Var a un meilleur pourcentage de fréquentation de la messe dominicale qu’au niveau national?

Père Alexis : Je ne pense pas, non. Le diocèse de Toulon n’a pas une fréquentation plus importante. On est dans la moyenne. Cela dit, la moyenne intègre forcément des situations très différentes selon qu’on se retrouve à Marseille, à Paris ou à Strasbourg. Ici nous sommes vraiment dans la moyenne nationale, au niveau des statistiques officielles, que ce soit concernant la pratique dominicale, les enfants au catéchisme etc. Ce sont les vraies préoccupations, que nous portons avec les autres diocèses de France.

Sabrina : Père Alexis, votre particularité est d’être curé de la cathédrale de Toulon, mais votre lien de cœur avec le sanctuaire de Medjugorje est également très important. Racontez-moi votre lien avec Medjugorje.

Père Alexis : Medjugorje est une paroisse qui m’a bien marqué et qui a toujours été une source d’inspiration pour moi. J’y suis arrivé en 1996 pour une expérience humanitaire au service de la population locale. C’est une expérience que j’ai vécue pendant 4 mois et pour une association qui n’existe plus, qui s’appelait: Marie Mère de la Paix.

Cette expérience a été décisive dans mon lien à Medjugorje, puisque j’avais déjà un parcours de foi, mais qui avait été un petit peu fragilisé, disons par deux années d’études à Paris. C’était un petit peu difficile de se situer dans la culture moderne.

Medjugorje a été vraiment comme une bouteille d’oxygène, comme un vrai renouveau dans ma foi, dans ma relation avec le Christ et aussi et surtout dans la relation avec l’Église. Medjugorje m’a permis aussi et surtout de redécouvrir un lien avec les sacrements de l’Église, la confession régulière, la messe quotidienne que j’avais un petit peu abandonné quelque part. Ça a été un renouveau puissant dans ma vie spirituelle et dans ma vie de foi, mais aussi dans mon désir missionnaire, puisque j’avais déjà ce désir missionnaire mais qui a été, disons, un peu intermittent, ce qui l’a parfois un peu ralenti. Medjugorje m’a redonné un immense désir de me consacrer entièrement à la mission d’évangélisation, à la mission d’Église.

Après ce séjour à Medjugorje, mon premier réflexe a été de pouvoir inviter un maximum de personnes à Medjugorje. Pour qu’ils découvrent l’amour incroyable que j’avais moi-même découvert, de Dieu d’abord, mais aussi de la Vierge Marie. De la Gospa. De la Reine de la Paix. Et de découvrir ces messages, parce qu’à travers ces messages j’y ai vu vraiment comme une école qui me permettait aussi de rester orienté vers la bonne direction. Ce qui est la preuve de la conversion.

Medjugorje ne m’a jamais quitté, puisque j’y suis retourné une cinquantaine de fois. Ça a été à la fois mon lieu de ressourcement personnel quand j’en avais besoin, un endroit calme pour aller me regagner des forces aussi, dans le silence et la prière. Je pense notamment à toutes mes années de séminaire, quand mes camarades repartaient voir leur famille ou faisaient autre chose pendant les vacances, moi j’allais à Medjugorje sans hésiter. C’était plus important pour moi d’aller passer un séjour à Medjugorje que d’aller retrouver mon Ile Maurice natale, que j’aime tellement par ailleurs.

J’ai eu l’occasion aussi d’accompagner beaucoup de groupes. Je l’ai fait avant de rentrer au séminaire, je l’ai fait pendant les années au séminaire, je l’ai fait comme jeune prêtre… Et puis j’ai été nommé curé assez jeune, puisque j’avais 32 ans et par prudence, j’ai arrêté d’accompagner des groupes pour ne pas créer de confusion. A l’époque, les pèlerinages officiels n’étaient pas encore autorisés et c’est vrai qu’un curé qui l’organisant pour ses paroissiens… Je me serais senti un petit peu «à la limite». J’ai favorisé l’organisation pour ceux qui souhaitaient y aller, mais sans en être moteur.

De fait, j’ai pris quelques années de recul, puis la Sainte Vierge m’a relancé un appel et là j’y suis retourné cinq fois en un an, grâce à un lien privilégié qui m’a été donné par le ciel avec Mg Hoser, qui connait bien ma famille. Les contacts avec Mgr Hoser m’ont permis de renouveler mon désir ardent d’être au service de ce message de Medjugorje, au service de la Gospa. J’ai la joie de pouvoir y accompagner mon évêque dans quelques jours, puisqu’il a été invité au festival des jeunes. C’est comme une nouveauté, un événement majeur, puisque c’est le premier évêque français, de la France métropolitaine, à s’y rendre. Nous allons avoir quelques séminaristes, quelques jeunes pour le festival.

Sabrina : Est-ce que vous avez l’impression que le message de Medjugorje, le sanctuaire de Medjugorje a quelque chose de spécifique à apporter? Vous habitez dans un diocèse qui a plusieurs sanctuaires extraordinaires : Cotignac, La Sainte Baume… Tout cela c’est magnifique mais qu’est-ce qui est différent à Medjugorje, par rapport à tous les autres sanctuaires ? Fatima, Lourdes…?

Père Alexis : Medjugorje est un lieu de grâce. Un lieu de grâce. On peut trouver d’autres lieux de grâce comme Lourdes et Fatima, mais je crois que Medjugorje est vraiment un lieu de grâce qu’on ne peut qu’expérimenter sur place. Ce n’est pas en lisant des livres sur Medjugorje qu’on va découvrir que c’est un lieu de grâce, en lisant des témoignages qui viennent de là-bas. Mais c’est vrai qu’on découvre quelque chose de particulier à Medjugorje, qui se traduit par une proximité du ciel. C’est de l’ordre du ressenti mais en tout cas il y a, à Medjugorje, une plus grande conscience du fait que notre vocation est une vocation pour le ciel et pour la sainteté et non pas la vocation d’être des animaux sur cette terre, qui vont disparaître un jour dans le néant. On est remis devant ce point essentiel de notre vocation. Nous avons été créés pour l’éternité et pour le ciel. Avec une autre particularité, il y a quand même des événements qui sont actuels. Quand on va à Lourdes ou à Fatima, on est très heureux d’aller dans ces lieux. Je connais beaucoup de gens qui se sont convertis à Lourdes, à Rome et ailleurs. Mais on voit bien qu’il y a plus de personnes qui se laissent transformer à Medjugorje, à cause de l’actualité du message donné par la Vierge Marie. Prenons l’exemple du message du 25 Juin 2019, il y a donc quelques jours, il nous permet de prendre conscience qu’il y a une urgence. Il faut prendre au sérieux ce message et notre responsabilité, pour que ce message soit diffusé et bien diffusé, j’y ai ma part de responsabilité. L’idée n’étant pas de le répéter comme un perroquet mais de l’intégrer dans ma vie, d’être témoin de ce message qui m’a été transmis par ma Mère. Je pense que la particularité de Medjugorje se trouve là.

Sabrina : Par exemple, vous personnellement, non seulement vous vous êtes plongé dans les messages, mais vous avez écrit plusieurs livres liés à Medjugorje. C’est quand même un engagement qui va encore plus loin.

Père Alexis : C’est un engagement qui va encore plus loin parce que je trouve que Medjugorje est vraiment un lieu qui nous ramène à la relation avec Jésus-Eucharistie, comme on le voit rarement; il y a beaucoup de lieux qui ne retrouvent pas cette même ferveur eucharistique qu’on retrouve à Medjugorje.

Ce qui m’a poussé à écrire, c’est que j’ai d’abord répondu à un appel. J’ai toujours été très heureux de pouvoir scruter les messages, parce que je dirais que je trouve dommage que parmi les éditions, les livres concernant Medjugorje, on ait parfois mélangé le message propre à Medjugorje avec d’autres choses qui ne sont pas de Medjugorje, qui sont peut-être très bien, par ailleurs.

Sabrina : Ou de ne raconter que des Fiorettis.

Père Alexis : Voilà. On a besoin de se plonger dans les messages et puis aussi parce qu’on a une somme de messages importants. On est resté, je pense d’une manière un petit peu trop simpliste, dans ce qu’on a appelé «les cinq cailloux» de Medjugorje qui sont évidemment des points essentiels du message: c’est-à-dire la prière, l’Eucharistie, la confession, le jeûne et la lecture amoureuse de la parole de Dieu. Mais quand je médite les messages, je découvre qu’il y a bien plus que cela. Il y a vraiment une école, une pédagogie, il y a des nuances dans le message, une subtilité dans les verbes employés.

Je trouve qu’on n’a pas suffisamment de livres qui nous aident à entrer dans cette méditation des messages à partir d’autres mots-clés que simplement les «cinq cailloux» et qui nous aident ainsi à mieux intérioriser le message pour le transformer en vie, parce que c’est ça l’enjeu. C’est ce que j’ai essayé humblement de faire quand cela m’a été demandé. Donc je l’ai fait une fois, deux fois et là je suis en train de le répéter une troisième fois avec beaucoup de joie. C’est intéressant de s’y prendre à plusieurs reprises. On ne le fait pas avec le même regard, les mêmes dispositions et puis entre 2011 et 2019, il y a huit ans de messages, il y a encore de la matière sur laquelle on peut travailler, on peut méditer. Je suis très content de me replonger dans ces messages.

Sabrina : Mais Medjugorje fait partie d’un pays, ce n’est pas comme une île déserte au milieu de nulle part! C’est quand même en Bosnie-Herzégovine.
Que savez-vous d’autre de la Bosnie-Herzégovine, excepté Medjugorje
?

Père Alexis : Je ne connais pas grand-chose, hormis Medjugorje, en Bosnie-Herzégovine, mais il faut dire que lorsqu’on va à Medjugorje depuis la France, on traverse la Croatie. Donc je connais d’autres lieux de Croatie puisque j’ai eu la joie de m’arrêter à Split, à Makarska… La Bosnie, je l’ai connue un peu lorsque j’étais dans cette association humanitaire, puisqu’on allait dans les villages près de Sarajevo ou autour de Mostar, dans des lieux un peu perdus mais bon…

Sabrina : Quel serait votre vœu le plus cher?

Alexis : Aujourd’hui? Je rêve aujourd’hui que nous puissions être à l’écoute de ce message de Medjugorje qui est pour moi essentiel, parce qu’il s’agit de la réalisation du triomphe du Cœur Immaculé de Marie. Ce qui n’est pas rien. C’est cette belle promesse qu’elle nous a faite à Fatima : qu’après bien des épreuves, il y aura cette victoire définitive du Bien sur le Mal mais avec la collaboration de la Vierge Marie et de tous ceux qui auront accepté de se mettre à son école. C’est aujourd’hui la chose la plus importante, je pense, pour notre monde, que de collaborer à ce triomphe du Cœur Immaculé de Marie. Et je crois que Medjugorje est vraiment un lieu privilégié. Il y en a sans doute d’autres à travers le monde, mais Medjugorje est le lieu privilégié, principal à partir duquel le Seigneur agit, ainsi que la Vierge Marie qui se dit être envoyée par le Seigneur. Elle nous dit: «C’est Dieu qui m’a permis de…».

Le Seigneur veut que Marie forme ses apôtres, qui vont permettre ce triomphe de son Cœur Immaculé; donc, la victoire du Bien. Cette victoire nous a été obtenue par le Christ sur la Croix.

(article paru dans le numéro d’Août 2019 du journal officiel de Medjugorje Glasnik Mira)

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